mardi 27 avril 2010

LES QUESTIONS DE L'E-TERVIEW :

1/ Quelle est l’origine de votre arrivée en Algérie ? A quelle époque date l’installation de votre famille en Algérie ?
2/ Quels étaient vos liens avec les Algériens lorsque vous étiez enfant puis adulte ?
3/ Quelles ont été les conditions de travail de votre famille en Algérie ?
4/ Cinq mots commençant par la première lettre de votre prénom ?
5/ Faîtes moi part d'un de vos souvenirs d'Algérie ?
6/ L’indépendance était-elle inévitable ?
7/ Que pensez-vous des gros propriétaires terriens "colons" français ?
8/ Quels sont vos sentiments à propos de l’OAS ?
9/ Que pensez-vous de De Gaulle ?
10/ Cinq mots pour définir votre Algérie ?
11/ Qu’est-ce qu’une personne déracinée selon vous ?
12/ Que pensez-vous du FLN ?
13/ Que pensez-vous des français de métropole lors de la guerre d’Algérie ?
14/ Faîtes moi part de vos conditions d’arrivée en métropole ?
15/ Lors de cette arrivée par quoi avez-vous été vous le plus surpris ?
16/ Quelles ont été vos déceptions ? Quelles étaient vos aspirations lors de l’arrivée en métropole ?
17 / Avez vous un message à faire passer aux Algériens ?
18/ La France (la métropole) est-elle après toutes ces années votre pays ? Expliquez pourquoi ?
19/ Qu’est-ce que l’intégration selon vous ? Les Pieds Noirs ont-ils été intégrés ? S’il y a eu intégration ou s’il n’y a pas eu intégration, quelles en sont les raisons selon vous ?
20/ Par quoi avez-vous envie de terminer votre E-terview ?

mardi 20 avril 2010

CRS en Algérie


La guerre d’Algérie a été une période charnière dans l’emploi des CRS. De 1952 à 1962, des milliers de fonctionnaires de police ont traversé la Méditerranée pour faire respecter l’ordre républicain. Ces policiers ont payé leur engagement au prix fort, comptant de nombreux tués et blessés dans leurs rangs.

Jean-Louis Courtois & Michel Lejeune,
Les CRS en Algérie, 1952-1962, Marines Éditions, 2010.

Albert Camus

François-Xavier Gauroy, Albert Camus, Editions Timée-Editions, 2010.

Lou Marin, Albert Camus et sa critique libertaire de la violence, Editions Indigène, 2010.
Virgil Tanase, Camus, Gallimard, 2010.

Jean Luc Moreau , Camus, l'intouchable, Editions Ecritures, 2010.

Mémoires des Pieds-Noirs

L'Algérie des Français appartient aujourd'hui au domaine des souvenirs. Pourtant, les couleurs et les saveurs du pays captivent encore l'âme des pieds-noirs. Car nul ne se déprend de l'Algérie. Des rives de la Méditerranée jusqu'aux confins du désert, il a fallu sans cesse bâtir des rues, des villes, des écoles, des fermes. Et leur donner l'image de la France, mais d'une France lointaine, aimée autant que redoutée pour son mépris à l'égard de gens mal dégrossis. Affection et violence : voilà les deux sentiments omniprésents dans cette histoire. Affection à l'égard des soldats partis se faire tuer au front en 1914, des paysans morts d'épuisement sur leur terre ou des instituteurs venus de France. Violence du sang versé dès la conquête de 1830, d'un quotidien trop souvent affronté sur le qui-vive, d'une guerre ultime qui déchire familles et solidarités anciennes ; violence enfin des souvenirs qui attachent les pieds-noirs à leur Algérie.

Joëlle Hureau, La Mémoire Des Pieds-Noirs de 1830 à nos jours, Librairie Académique Perrin, 2010.

Jacques Chevallier


S’il est un nom qui soulève encore des réactions passionnées chez ceux qui ont vécu les dernières années de l’Algérie française, c’est bien celui de Jacques Chevallier. Député-maire d’Alger, secrétaire d’Etat aux Armées puis ministre de la Défense dans le gouvernement Mendès-France, ce personnage haut en couleurs a été un des rares à chercher désespérément la meilleure façon de maintenir l’Algérie sous influence française, alors que l’indépendance commençait à paraître inéluctable. Libéral, ouvert au dialogue, profondément humain, il fut à la fois rejeté par les tenants du système français et par les combattants algériens engagés sur la voie de la coupure définitive avec la Métropole. Mais c’est à lui que firent appel le général Salan et le chef de l’OAS Jean-Jacques Susini pour élaborer les accords FLN-OAS qui tendaient à préserver les intérêts des Européens dans une Algérie indépendante. Un homme profondément attaché à son pays, représentatif d’une époque où les valeurs établies faisaient place, dans la violence, à l’ère mondiale de la décolonisation.

Michèle Barbier, Jacques Chevalier, députe maire d'Alger , Le chemin du cœur, Riveneuve, 2010.