Réalisateur : Mehdi Lallaoui
Production : France 3 Corse, Mémoires vives Productions
Jacky Malléa est arrière-petit-fils d'immigrés maltais. Il est né dans la petite ville de Guelma qui fut, à l'instar de Sétif en mai 1945, le théâtre d'une effroyable tuerie perpétrée par des milices européennes contre les nationalistes algériens et leurs proches. En 1962, Jacky Mallé subit l'exode des pieds-noirs d'Algérie puis reconstruit sa vie en France. Plus tard, il découvre un secret familial qui le conduit à revenir sur sa terre natale faire connaissance avec sa famille algérienne.Ce film fait partie d'un triptyque, une traversée de la guerre d'Algérie autour de portraits d'hommes et de femmes représentant trois groupes mémoriels, aux engagements et aux itinéraires différents.
La série documentaire propose un décryptage des drames de cette guerre en trois volets et donne à découvrir des histoires inconnues, occultées ou très peu abordées.
Le premier volet "En finir avec la guerre…" aborde l'itinéraire de plusieurs appelés qui ont fait la "sale guerre". Ils oeuvrent aujourd'hui à travers leur association (l'Association des Anciens Appelés en Algérie Contre la Guerre) à des actions de solidarité concrète et de développement en direction de villages d'Algérie qui, il y a quarante ans, subirent de plein fouet les destructions liées à cette guerre.
Le deuxième volet, "Les parfums de ma terre", traite quant à lui d'un Français d'Algérie, né à Guelma et issu d'une famille Algérie Française (ses oncles ont participé activement à la répression de mai 1945 et étaient OAS dans les années soixante). Jacky Malléa a toujours vécu fraternellement avec les Algériens.
Lors de son service militaire, il a refusé de rejoindre une unité combattante. Il se découvrira à près de quarante ans une famille algérienne. Nous le suivrons sur sa terre natale à la recherche de ses souvenirs.
Enfin le troisième volet est construit autour de Jacques Charby, comédien, qui fut l'un des piliers du "Réseau Jeanson" que l'on appela "Les porteurs de valises". Ils furent quelques centaines à aider le FLN en France à échapper aux "mauvais traitements" de la police. Pas toujours avec succès…
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