Guerre « sans nom » et « sans images », la guerre d’Algérie ne fut pourtant pas malgré la surdité ambiante une guerre sans mots. Depuis plus d’un demi-siècle, l’innommable et la honte ont soulevé des voix, dans la génération des pères comme dans celle des fils, et ce livre se propose d’en révéler l’abondance et la diversité. D’éclat en éclat de ce parcours kaléidoscopiques, le lecteur pourra retrouver les multiples chemins par lesquels cette guerre avec insistance nous concerne.
Dans l’urgence, durant la guerre elle-même, nombre d’intellectuels et d’écrivains interviennent par la presse et dans le livre. Chacune des études proposées ici examine la manière dont se noue ou se renoue le lien entre poétique et politique : les uns, tel Mauriac, inventent, d’autres, tel Sénac,c herchent à se réapproprier un héritage de la guerre précédente. Bien des questions (celle de la langue, celle de l’horreur, celle de la honte et du silence des pères) lient une guerre et une littérature à l’autre.
On les retrouve dans la seconde partie de l’ouvrage, consacrée aux résurgences de la guerre d’Algérie dans la littérature « d’après », spécialement celle des années 80 à nos jours. Une guerre hante l’autre, sans que cela autorise à parler, au singulier, d’une littérature de la guerre d’Algérie.Chercheurs et écrivains tentent de définir ces littératures d’une guerre qui reprend voix à travers lar electure de ces textes.
Dans l’urgence, durant la guerre elle-même, nombre d’intellectuels et d’écrivains interviennent par la presse et dans le livre. Chacune des études proposées ici examine la manière dont se noue ou se renoue le lien entre poétique et politique : les uns, tel Mauriac, inventent, d’autres, tel Sénac,c herchent à se réapproprier un héritage de la guerre précédente. Bien des questions (celle de la langue, celle de l’horreur, celle de la honte et du silence des pères) lient une guerre et une littérature à l’autre.
On les retrouve dans la seconde partie de l’ouvrage, consacrée aux résurgences de la guerre d’Algérie dans la littérature « d’après », spécialement celle des années 80 à nos jours. Une guerre hante l’autre, sans que cela autorise à parler, au singulier, d’une littérature de la guerre d’Algérie.Chercheurs et écrivains tentent de définir ces littératures d’une guerre qui reprend voix à travers lar electure de ces textes.
- Thomas Augais, Mireille Hilsum, Chantal Michel, Ecrire et publier la guerre d'Algérie. De l'urgence aux résurgences, Editions Kimé, 2011.