Alors que plusieurs générations ont été traumatisées par la guerre d’Algérie, son histoire est mal connue du grand public et fait peur. Les victimes très diverses de cette histoire sont nombreuses des deux côtés de la Méditerranée, mal reconnues comme telles, et de ce fait sont particulièrement réduites au silence et se trouvent au centre d’une guerre de mémoires qui les dépasse. Il est temps d’aborder la guerre d’Algérie en la confrontant aux travaux des historiens et en captant les expressions mémorielles. C’est la démarche du collectif de Perpignan « pour un centre de documentation sur l’histoire franco-algérienne ».
Le jeudi 27 mai à 20h30, amphi 5 de l'université de Perpignan-Via Domitia
Le recours au travail historique : L’exemple de l’OAS : Une violence terroriste et ses agents. Par Sylvie Thénault, chargée de recherches au Centre d’Histoire sociale du 20ème siècle (CNRS-Paris 1)
Une politique mémorielle à Perpignan : La construction d'un lieu de mémoire sur l'Algérie coloniale. Par Eric Savarese, Maître de conférences en sciences politiques à l’université de Perpignan