L'Association France-Algérie a été fondée le 20 juin 1963 par des personnalités françaises réunies autour d'Edmond Michelet, ancien Garde des Sceaux, à l'intiative du Général de Gaulle qui avaient en commun la conviction profonde que l'accession de l'Algérie à l'Indépendance en juillet 1962 pouvaient établir entre les deux Etats et les deux peuples une ère nouvelle de relations faites d’estime et d’amitié.
Se trouvaient parmi ces personnalités d'anciens résistants français comme Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle Anthonioz, André et Anise Postel Vinay, Joseph Rovan, David Rousset, Robert Buron, Stéphane Hessel. Se trouvaient aussi des responsables militaires ou des fonctionnaires qui avaient dénoncé les terribles dérives de la guerre d'Algérie et s'y étaient opposé comme le général Jacques Pâris de Bollardière, le général Pierre Billiote, Paul Teitgen, des journalistes et hommes de lettres comme Jean Daniel, Jean Lacouture, Jean-Marie Domenach, André Froissart, François Mauriac. Il y avait aussi des pieds noirs qui avaient su résister au fatal engrenage de la haine et de la violence pendant les années de guerre, des responsables étudiants algériens et français qui avaient milité ensemble, tous désormais pressés de tourner une page d'histoire douloureuse et confiants dans l'avenir.
Certains animaient déjà des associations de solidarité avec le peuple Algérien : Le "Fond d'aide aux victimes des attentats de l'OAS" créé en 1961 par André Postel Vinay et François Bloc-Lainé, "Le Fond de solidarité Franco-Algérien" créé par Germaine Tillion et Pierre Emmanuel et "Le Comité Djamila Boupacha" par Françoise de Liencourt et J. Fonlupt-Esperaber.
Ils furent rapidement rejoints par des jeunes qui avaient accompli leur service militaire en Algérie ou qui y avaient effectué leur stage d’élèves de l'Ecole Nationale d'Administration, comme Pierre Joxe, Jean-Pierre Chevènement ou Bernard Stasi et d’autres encore. Tous sont restés fidèles à leur engagement et acquis à une coopération exemplaire dans le respect des intérêts de chacun en faveur d’une Entente durable entre les deux Etats et les deux peuples français et algérien.
Depuis sa création, les actions de l’Association France-Algérie ont été marquées tantôt par de réelles avancées dans la compréhension et la coopération entre la France et l'Algérie et tantôt par l'accumulation de malentendus et d'occasions manquées. L’Association France-Algérie a multiplié durant toute cette période, parfois en liaison avec son homologue l'Association "Algérie-France", créée en Algérie en 1964, actuellement dissoute mais dont on attend la refondation prochaine, les initiatives de voyages d'élus locaux en Algérie et Algériens en France, d’échange de jeunes, de colloques à caractère économique et de manifestations culturelles.
Aujourd’hui, l’Association France-Algérie est reconnue par tous car elle a su garder l’esprit et la conviction qui animaient, en 1962, la majorité du peuple français, toute tendance politique confondue, dans son soutien à l’Indépendance de l’Algérie à laquelle, consulté à deux reprises, il avait répondu massivement OUI.
L’Association favorise, depuis 2005, la création de filiales locales dans toute la France. Elle soutient, en accord avec les instances algériennes, les projets de toute nature, économique, culturel et humain qui renforcent la connaissance réciproque des sociétés civiles française et algérienne et qui valorisent ce qu’elles ont en commun.
http://www.asso-france-algerie.fr
Se trouvaient parmi ces personnalités d'anciens résistants français comme Germaine Tillion, Geneviève de Gaulle Anthonioz, André et Anise Postel Vinay, Joseph Rovan, David Rousset, Robert Buron, Stéphane Hessel. Se trouvaient aussi des responsables militaires ou des fonctionnaires qui avaient dénoncé les terribles dérives de la guerre d'Algérie et s'y étaient opposé comme le général Jacques Pâris de Bollardière, le général Pierre Billiote, Paul Teitgen, des journalistes et hommes de lettres comme Jean Daniel, Jean Lacouture, Jean-Marie Domenach, André Froissart, François Mauriac. Il y avait aussi des pieds noirs qui avaient su résister au fatal engrenage de la haine et de la violence pendant les années de guerre, des responsables étudiants algériens et français qui avaient milité ensemble, tous désormais pressés de tourner une page d'histoire douloureuse et confiants dans l'avenir.
Certains animaient déjà des associations de solidarité avec le peuple Algérien : Le "Fond d'aide aux victimes des attentats de l'OAS" créé en 1961 par André Postel Vinay et François Bloc-Lainé, "Le Fond de solidarité Franco-Algérien" créé par Germaine Tillion et Pierre Emmanuel et "Le Comité Djamila Boupacha" par Françoise de Liencourt et J. Fonlupt-Esperaber.
Ils furent rapidement rejoints par des jeunes qui avaient accompli leur service militaire en Algérie ou qui y avaient effectué leur stage d’élèves de l'Ecole Nationale d'Administration, comme Pierre Joxe, Jean-Pierre Chevènement ou Bernard Stasi et d’autres encore. Tous sont restés fidèles à leur engagement et acquis à une coopération exemplaire dans le respect des intérêts de chacun en faveur d’une Entente durable entre les deux Etats et les deux peuples français et algérien.
Depuis sa création, les actions de l’Association France-Algérie ont été marquées tantôt par de réelles avancées dans la compréhension et la coopération entre la France et l'Algérie et tantôt par l'accumulation de malentendus et d'occasions manquées. L’Association France-Algérie a multiplié durant toute cette période, parfois en liaison avec son homologue l'Association "Algérie-France", créée en Algérie en 1964, actuellement dissoute mais dont on attend la refondation prochaine, les initiatives de voyages d'élus locaux en Algérie et Algériens en France, d’échange de jeunes, de colloques à caractère économique et de manifestations culturelles.
Aujourd’hui, l’Association France-Algérie est reconnue par tous car elle a su garder l’esprit et la conviction qui animaient, en 1962, la majorité du peuple français, toute tendance politique confondue, dans son soutien à l’Indépendance de l’Algérie à laquelle, consulté à deux reprises, il avait répondu massivement OUI.
L’Association favorise, depuis 2005, la création de filiales locales dans toute la France. Elle soutient, en accord avec les instances algériennes, les projets de toute nature, économique, culturel et humain qui renforcent la connaissance réciproque des sociétés civiles française et algérienne et qui valorisent ce qu’elles ont en commun.
http://www.asso-france-algerie.fr